Paddock de Méli-Mélo

Après un bon travail au rond de longe, j'avait décidée de lacher pour la nuit, qui se promettait douce, le bel étalon alezan.
Je lui avait mit son beau licol en moumoutte noir, où j'y avait attaché ma longe noir de même.
Je tenait l'étalon d'une main a la fois douce et ferme. Il esseyait de temps en temps d'arracher une petite toufe d'herbe qui trainaît par-çi par-là, ou bien même de m'aracher la longe des mains, pour s'enfuir a toute allure.
J'avait apliqué se que l'on m'avait apris, c'est a dire, d'être a la hauteur de l'épaule du cheval, et de lui montrer avec douceur que s'était moi qui menait.
Une fois devant la barriere du pré, Méli-Mélo piaffa, et j'eu du mal a ouvrir la barriere tout en le tenant. J'eu juste le temps de détacher la longe du licol, que l'alezan était déjà au grand galop, la queue en panache, la tête haute et les oreilles dréssées. Je ferma la barriere, et resta là, a le contempler quelques minutes.
Il se roula deux fois, et se cabra huit fois. Je rigola, avant d'aller chercher un seau d'eau, et un autre d'orge, ainsi qu'une grosse poignée de foin. Méli-mélo accoura dès qu'il vit, que j'avait déposer sa nouriture. Je lui caressa le chanfrein, et partit, pour m'occuper d'autres choses...

Il devait être environ neuf heures du matin, et je decida de m'occuper de Méli-Mélo. Je me dirigea d'abord vers les boxs, quand je me souvint qu'il avait passé la nuit au pré.
Je me dirigea donc vers les paddock, et aperçut de loin, la fine et musclée silhouette du Trakenher. J'ouvrit la barriere, quand une fine brise de vent douce et agréable, vint caresser mon visage, et soulever mes cheveux noir détachés.
Le bel étalon alezan m'aperçut rapidement, et s'élança dans un trot allongé, pour venir me saluer/
Je lui flatta l'encolure, et lui ré-attacha sa longe. Je lui donna une petite carotte, avant de sortir du pré, suivit par le beau Méli-Mélo. . .